ATOMIC CIRCUS

Publié le par Taokao

 

 

Analyse lumineuse sur l'énergie, l'emploi et le patriotisme.

 

 

Avant que le Japon ne se soit mis à trembler tel un vieillard atteint de Parkinson, renversant l'eau du bain et les bébés qui vont avec sur la prise électrique de sa petite maison située à l'écart du village global, je n'avais pas spécialement d'avis sur le nucléaire. Pour ? Contre ? Disons qu'en cas de réflexion poussée je suis contre. En revanche, si on doit pédaler pour regarder « Question pour un champion », ben je suis pour.

Et puis stopper les centrales, c'est bien joli. Mais les salariés du nucléaire, vous y pensez à tous ces braves gens qui vont se retrouver sur le carreau ? Vous y pensez à cela et à tous les viols de nains ukrainiens joueurs de flûte traversière qui vont en découdre ? Ben non ! Bande d'écologistes déconnectés du réel voulant nous ramener à la viande de tyrannosaure crue.

On va en faire quoi de tous ces pauvres types qui bossent dans les centrales ? A part les virer et les réembaucher en Intérim pour nettoyer les réacteurs et récurer les bassins de refroidissement ? Et après ? Pas facile de retrouver un job quand tu chies fluo et vomis du sang toutes les deux minutes à la gueule de la stagiaire en charge du dossier reconversion des déchets et enfouissement du personnel.

La tête pleine de questions on s'en va méditer et on devient cinglé comme un cochon d'Inde guatémaltèque alcoolique tournant et retournant dans sa roue. Mais heureusement nous n'en sommes pas là. Nous en France on est à l'abri. On est peut-être débile, mais pas au point d'avoir installer notre camp de base dans une zone sismique. On n'est peut-être pas le pays du soleil levant, mais nous au moins, on peut toujours en profiter du soleil. Pas besoin de sortir avec une combinaison et un masque à gaz pour aller boire l'apéro sur la terrasse. Et puis même que le pastis on peut le diluer avec l'eau du robinet. Cocorico !

N'empêche que l'on ne m'ôtera pas de la tête qu'après Hiroshima et Nagasaki, cela fait maintenant la troisième claque atomique qui tombe sur le coin de la gueule de ce petit pays timide comme un surdoué binoclard scolarisé en ZEP. Entre l'atome et le Japon, on dirait bien qu'il y a comme de l'électricité dans l'air.

 

 

 

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